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 Nathaniel Vestalis

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Nathaniel Vestalis

Nathaniel Vestalis


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Date d'inscription : 17/01/2016
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MessageSujet: Nathaniel Vestalis   Nathaniel Vestalis Icon_minitimeDim 17 Jan - 22:26

Nathaniel Vestalis, alias « Glyph »
En ce monde, rien n’est tout blanc ou tout noir. À chacun de fixer où commence l’un et l’autre. Dommage que le monde soit si noir.
Nathaniel Vestalis Jeune_14
PRÉNOM • Nathaniel
NOM • Vestalis
SEXE • Homme
ÂGE • 24 ans
GROUPE • Rôdeur
ORIENTATION S. • Hétéro
MAGIE(S) • Magie de Foudre, Resurrectionem
ARME(S) • Un arc long appelé Sky Lift et un katana plus long que la moyenne fait d’un acier-bleuté, nommé Kitai-Hazure.
MÉTIER(S) • Mercenaire (Chasseur de prime).
   
PSYCHOLOGIE/APPARENCE

Psychologie


Si l’on devrait le définir avec quelques mots, ce seraient indulgence, compassion, détermination et protecteur à la limite du possessif. Ses débuts dans la vie n’ont pas été des plus simples ce qui lui valut de ce forgé un esprit assez fort, muni d’une vision assez tranchée du mal et du bien. Rien n’est tout blanc et rien n’est tout noir, après à chacun de délimiter où s’arrête l’un et commence l’autre. Pour sa part, il l’a plus tendance à voir les choses plus noires qu’elles ne le sont.

Malgré son pessimisme assez visible et une nature plutôt solitaire, il est doté, tout du moins en apparence, d’une certaine joie de vivre et se mêle sans trop de difficulté aux autres. Possédant une curiosité assez développé, les choses inconnues peuvent retenir son intérêt, tant qu’elles arrivent à l’attiser ou qu’il ne trouve autre chose qu’il considère d’un plus grand intérêt. Cependant, lorsque l’on connait, on comprend le sens de l’expression : « Soigner les apparences. » Sous son air « joie et bonne humeur », il est comme un vrai fantôme, errant parmi la foule paraissant comme invisible aux yeux de tous. Son regard froid, traduisant comme une grande tristesse. Lorsque quelqu’un tente de s’attacher à lui, il agira – souvent - dans le but inverse. Cela s’est accentué depuis qu’il est revenu d’entre les morts.

Si on parvient à passer l’aspect froid et à entrer dans le cercle restreint de ses proches, on découvre quelqu’un de surprotecteur vis-à-vis des liens forgés et de la personne, qui tente d’être le plus agréable possible et finalement assez ouvert sur bon nombre de sujet. Il n’y a que deux sujets sur lesquels il ne s’exprime pas ou alors trop peu  pour des raisons qu’il préfère garder secrètes, les femmes car il est sujet à une peur presque incontrôlable vis-à-vis de ses dernières pour des raisons qu’il a préféré oublié, et sa famille. Il est quelqu’un très à l’écoute des autres et compatissant. On s’aperçoit rapidement qu’il est du genre à garder ses problèmes pour lui et à refuser catégoriquement qu’un ami en fasse de même, qu’il est prêt à aider n’importe qui semblant dans le besoin sans lui demander son avis, ni quelconque sorte de récompense, sauf si la personne aidée viendrait à fortement insister.

Si on s’en fait un ennemi, il ne daignera adresser la parole à l’intéressé quand cas d’extrême nécessité, non sans lui lancer un regard meurtrier. D’un déplaisant plus que justifié, il n’hésitera pas à en venir à la violence et, ce, souvent en premier car très susceptible lorsqu’il s’agit d’un ennemi.  Si jamais quelqu’un s’en est déjà pris à un proche, il attaquera à vue, donnant juste l’impression qu’il s’agit d’un acte criminel. Cependant, pour le plus grand bonheur de ses adversaires, il est doté d’une indulgence à toute épreuve, malgré son naturel pessimisme, persuadé que n’importe qui peut se racheter. Il obligera alors à assumer les conséquences de ces actes et à réparer les torts causés. Cette attitude lui porte bien trop souvent préjudice.

Pour terminer. Bien qu’il soit terrifié par les femmes, il recherche son âme sœur. Il est déterminé à la trouver ce quel que soit les obstacles et est prêt à trahir ses propres principes afin de parvenir à rester à ses côtés.


Physique


Parlons de son physique. Pour les personnes qui le remarquent, il est souvent pris par les moins attentifs pour une femme. Pour cause, un visage fin aux traits nets et des cheveux brun coiffés en queue de cheval qui lui tombe au milieu du dos lorsqu’il ne les attache pas, orné de deux yeux améthyste. Pourtant, il a les épaules assez carrée pour se rendre compte qu’il s’agit bien d’un représentant de la gente masculine et ses bras, bien que assez mince, sont musclés avec tout juste ce qu’il faut, tout comme ses jambes d’ailleurs. Son torse est marqué, en son centre, d’une cicatrice, tout comme son bras droit, son corps est dans l’ensemble, marqué de légère cicatrice, signe de la dangerosité de son métier. Tout cela sur un corps d’environ 1m85 pour 74Kg.

Afin de rester dans les mémoires, il a tendance à porter des tenues assez peu conventionnelle dans le but de marquer les esprits. Un kimono à une seule manche, nuancé de blanc et de bleu, son autre bras n’est recouvert que par une mitaine, noire, longue remontant presque jusqu’à l’épaule, son avant-bras est couvert par une protection. Le bras couvert par la manche est habillé de manière identique. Pour couvrir la partie du corps en dehors du kimono, il porte un haut noir et agrémenter de quelques pièce de cuir fin. La totalité de sa tenue cache les diverses cicatrices que porte son corps.

Concernant la partie basse de sa tenue, il est vêtu d’un bas de kimono traditionnel reprenant les nuances de bleu de la partie haute. Le tout est tenu par trois ceintures. Une faites à partir d’un ruban de la partie haute de son kimono, une autre faite d’un tissu rouge qui devait initialement servir de ceinture. La dernière est une ceinture à proprement parler, en cuir noir avec une boucle en fer, elle supporte son carquois ainsi que son fourreau.

Pour conclure sur son apparence, il faut préciser que son fourreau est attaché à sa ceinture et se situe donc en bas du dos, sous le carquois.


   
VOTRE HISTOIRE
« Si tu lis ceci. Cela signifie que je suis mort à nouveau, que j’ai égaré ce journal ou que tu l’as obtenu d’une quelconque manière. Je me nomme Nathaniel Vestalis, je suis chasseur de prime ainsi que mercenaire à mon temps perdu. Et se journal devrait te raconter mon histoire. »


Nathaniel Vestalis, alias « Glyph »


« Donc… Comme t’as dû le lire, moi c’est Nathaniel Vestalis. Mon histoire risque de te paraitre tirée par les cheveux à s’en décrocher la tête mais c’est pourtant la stricte vérité. Car croie le ou non, mais je suis revenu de l’au-delà. Totalement fou, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est bien ce qui m’est arrivé. Cela faisait un moment que j’avais passé l’arme à gauche, en même temps avec mon métier, dur de ne pas risquer sa vie. Quoi ? J’ai oublié de le citer ? Bon… Eh bien, voilà, je suis – Enfin était - chasseur de prime, mais également un mercenaire. Comprends-moi, faut bien arrondir les fins de mois. Donc, je disais… Quoi ? Bon d’accord ! Parlons d’autre chose. Enfin parler… C’est façon de dire car… En réalité… Je suis atteint de mutisme.»


Mon Dernier contrat


« Ça devait être un contrat comme tant d’autre… Mais les choses ont dégénérée…

Je devais retrouver une renégate, elle avait grièvement blessé un haut placé malgré le fait qu’il était sous haute surveillance. On a alors fait appel à moi, l’un des meilleurs chasseurs de primes du pays. Le salaire était amplement suffisant pour me permettre de ne pas travailler pendant au moins les deux ou trois prochaines années. On me fit une rapide description de la personne rechercher, j’avais ce qui me fallait, à partir de ce point, je travaillais en solo. Je pris contact avec plusieurs de mes informateurs. Ils étaient unanimes sur un point : la planque de la fugitive. Elle ce cloîtrait apparemment dans une grotte dans la région d’Ordinn. Et merde. C’était bien ma veine. Je pris quelques jours pour m’informer sur la situation avant de faire mon paquetage afin de commencer mes recherches. Ordinn, c’était pas compliqué à trouver, il suffisait d’aller là où il y avait plein de montagne ainsi que le volcan et voilà ! C’est juste la grotte qui allait être forcément compliquée à trouver. Je dû étaler mes recherches sur trois jours avant de trouver la bonne. Elle semblait peu profonde et finissait en cul de sac. Mais on me la fait pas, un petit tour de base et l’illusion se leva. Je m’avançai dans ce qui ressemblait à une salle formée naturellement et je la vis, assise sur une pierre. Elle me fixa droit dans les yeux. Il était rare que quelqu’un me fasse trembler de la sorte, mais cette femme, il émanait d’elle un aura malveillant, bien d’autre aurait fait de même à ma place, voir aurait fui. Mais, ma devise était de finir mes contrats quoiqu’il doive advenir. Je resserrai ma prise sur Sky Lift, mon arc long, m’assura que mon katana était bien placé dans mon dos puis encocha une flèche nimbée d’éclair bleuté. Elle se leva et prit la parole :

- Alors c’est toi qu’ils envoient… Le célèbre Glyph.

Je m’inclinai en signe de salue, elle avait beau être ma cible. Cela ne m’empêchait pas d’être poli.

- Ce qu’on dit est vrai… Tu ne parles jamais…

À ces paroles, j’arborai un large sourire. Peut-être que je ne pouvais parler avec des sons mais :

- Disons que j’ai mes raisons.

Avec mon mutisme. Je m’étais développé des capacités télépathiques. Je communique le plus souvent par ce que j’appelle l’écrit transparent, j’écris dans le vide grâce à ma magie. Mais je préfère tout de même la méthode télépathique.

- Je vois… Impressionnant.

- C’est trop d’honneur.


- Ce dû être un travail de longue haleine.

- Ce fut effectivement le cas. Je n’ai pu développer ceci qu’après ma maîtrise de la foudre.

- Je vois enfin soit… Faisons ce pourquoi vous êtes venu.

- Les dames d’abord.

Elle engagea le combat. Nous nous sommes battues pendant la quasi-totalité de la journée. Comment je le sais ? La lumière matinale qui était visible lors de notre discussion avait laissé place à la lueur du crépuscule. Nous nous sommes de nouveaux mit face à face. Je respirais fortement, en tout cas bien plus fortement que mon adversaire, mon corps commençait à avoir du mal à suivre le rythme. Toute en reprenant notre souffle, nous avons discuté :

- M’autorises-tu une question ?

- Pourquoi ne vous l’autoriserais-je pas ?

- Connaissez-vous vos parents ?

La question qui fâche. Souvent quand un employeur, ou n’importe qui d’ailleurs, me demandait ceci, je l’envoyais se faire voir. Je n’ai jamais connu que mon père, enfin si on pouvait appeler ça un père. Il se donnait tellement de mal pour moi, que je ne le voyais jamais.

- Je ne connais que mon père… Pourquoi cette question ?

- Je pense que vous vous s’en doutez.

- Vous voulez dire que vous êtes ma mère ? Sérieusement ! Comment pourrais-je vous croire sur paroles ?

- Et si je vous montre ceci…

Elle sortit un pendentif, représentant une larme en jais. Comment pouvait-elle avoir le même que moi ? Le seul point qui différenciait le mien du sien était que ma larme était en diamant. Je tâtai au niveau de mon cou. Non, le mien était toujours là. Je répliquai sur un ton un peu plus agressif :

- Expliquez-vous ! Sur le champ !

- Je n’ai rien à expliquer. Les preuves sont là.

- Non. C’est impossible.

- Et si mon chère fils.


Elle prit fermement le pendentif en main et commença à réciter tout haut :

- Moi. Tylia Vestalis. Par les pouvoirs que m’accorde la larme noire. Je maudis Nathaniel Vestalis. Qu’il soit hanter jusqu’à sa fin.

Lorsqu’elle eut fini son incantation. Je senti la partie droite de mon visage me brûler. Posant genou à terre sous l’effet de la douleur. Je portai également ma main à la zone douloureuse. Une marque en forme de larme était apparue. Puissant dans mes dernières forces, je pris fermement mon katana et le planta dans cette femme qui se disait être ma mère. Ce fut avec les larmes aux yeux que je laissai son corps tomber au sol. Après tant d’années, j’avais peut-être enfin trouvé ma mère mais je dû la tuer. Dans un ultime souffle, elle me regarda, elle aussi avait les larmes aux yeux :

- Ne m’en veux pas Nath. C’était écrit…En tout cas, je t’en veux pas…Une larme coula et un sourire s’afficha sur son visage. Je t’aime… Adieu…

Puis elle rendit l’âme. Je restai comme figer pendant un long moment. Me retenant de pleurer. Pourquoi ? Qu’est ce qui était écrit ? Et si tu m’aimais, pourquoi m’avoir maudis ? Je ne tardai pas à avoir la réponse. Je ressentis, soudainement, une violente douleur au niveau de mon torse et lorsque je vis ce qui se passait, il était trop tard. Alors que je m’étais penché sur le corps de ma mère renégate, elle m’avait enfoncée une dague entre les poumons. Ôtant, non sans mal, la lame, mon corps sembla me brûler. Une dague en plein torse doublé d’un poison virulent… Hmpf… Tu parles ! Le meilleur chasseur de primes du pays, mort de la sorte, je ne mérite même pas mon titre… C’est donc dans une longue agonie, m’étouffant et me consumant de l’intérieur que je mourus finalement.»


La Renaissance


« Vous vous demandez sans doute. Si j’ai été tué, alors comment se fait-il que je puisse relater ces événements dans ce journal ? Eh bien la réponse est simple et pour le moins… inattendue…

Ce qui fut en réalité plusieurs années, ne parut que quelques jours pour moi. J’eu l’impression d’avoir été figé dans le temps, prisonnier d’une immense salle obscure. Vide, j’y étais seul. C’est ainsi que, quelques semaines tout au plus pour moi, je suis revenu à moi. En rouvrant les yeux, je pris une profonde inspiration, comme si j’avais été en apnée durant tout ce temps. S’en suivi une forte toux qui dura bien quatre ou cinq secondes. C’était quoi ce bordel ? J’étais mort ? Eh ben… C’était une expérience. Observant mon torse, j’y vis la large cicatrice laissée par l’arme de ma mère. D’ailleurs, où était son corps ? Il était juste devant moi mais… Le cadavre de ma mère avait disparue, sûrement balayer par le temps, mais j’en savais rien. Je regardai partout autour de moi, une épaisse couche de poussière recouvrait à présent le sol, des fissures étaient apparu sur la surface de la roche. Je ne me fis pas prier, je réajustai mes affaires et en voulant partir sans plus tarder… Je m’étalai lamentablement sur le sol. Relevant la tête, j’étais étonné. Que m’arrivait-il ? J’avais du mal à contrôler mon corps. Alors, tant bien que mal, je me suis redresser et suis calmement sortit de la grotte. Le paysage me semblait ne pas avoir changé, mais je sentais que quelque chose n’était pas comme avant. Il me fallut plusieurs jour afin de rejoindre Lanelle, j’avais été intrigué par le nombre de monstre présent sur les routes tout comme le nombre de soldat. Mais sur le coup, j’espérais juste qu’il ne leurs prennent pas l’envi de me recruter comme mercenaire. Arrivant enfin dans la ville où j’habitais, les lieux me paraissaient vraiment différents de d’habitude. J’étais parti si longtemps que ça ? M’enfin bref… Arrivant devant mon ancien logement, j’en poussai la porte pour tomber nez-à-nez avec un couple déjeunant. Qu’est-ce que… Sortant la tête, j’observai la façade du bâtiment. Non. J’étais bien chez moi, alors… L’homme me poussa dehors avant de soupirer et d’ajouter :

- Vraiment les gens de nos jours…

Mais pour qui ce prenait-ils lui ? Rouvrant la porte, je dégainai mon katana et pointa l’estoc vers l’homme.

- Dégagez de chez moi !

- Mais… Ça fait des années que cette maison a été abandonnée par son propriétaire.


Ce fut comme une flèche en plein cœur. Des années ? Ce… Ce n’était pas possible… L’homme referma la porte tandis que pris la fuite. Combien ? Combien de temps avais-je été mort ? Rapidement épuiser, je dû me poser à l’ombre d’un arbre. Ainsi… Plusieurs années s’étaient écoulées durant mon « sommeil »… Encore heureux que le temps n’avait pas eut trop effet sur mon corps. Je portai ma main à ma joue droite et y sentit la marque. Non, la malédiction ne s’arrêtait pas malgré ma mort. Ou s’arrêtait-elle ? Faisant le tri dans mes pensées, il me sembla logique de réfléchir à tout cela plus calmement. Je me dirigeai vers une auberge. Je restai cloîtrer dans la chambre le restant de la journée, puis vint le soir. J’observais le ciel depuis un moment, tant de chose c’était déroulé en mon absence. Pff… Je me serais bien passé de tout réapprendre à propos du monde.


Le Cauchemar


« La partie que je vais vous conter est assez… Spécial. Effectivement, la malédiction de ma mère ne s’arrêtait pas un vulgaire tatouage en forme de larme sous l’œil… Non, loin de là…

Je me réveillai, mais je ne me trouvais pas dans la chambre que j’avais louée. Non, j’étais sur une sorte de plateforme invisible, partout autour de moi je ne voyais que le ciel bleu. Une personne apparut devant moi. Elle m’était familière, par sécurité, je portai ma main à mon arc, mais elle ne rencontra que mon dos, mon katana et mon carquois avaient également disparue. Je voulu poser invoquer un éclair mais rien, j’étais désarmé et vulnérable. Lorsque la silhouette se fut rapprocher, je pu enfin la reconnaître :

- Mère ?

- Eh oui Nath. C’est bien moi.

- Pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça ?! Dites le moi ! Je veux savoir ! J’ai besoin de le savoir !

- Je te l’ai dit. C’était écrit. Je ne pouvais faire autrement.

- Je ne vous crois pas ! Qu’est ce qui était écrit ?! Et pourquoi m’apparaissez-vous en rêve ?!

- C’était les écrits de l’Etoile qui annonçait cet événement et surtout… Qui te dit qu’il s’agit d’un rêve ?

- L’Etoile… Que vous voulez dire ? Je m’en veux déjà d’avoir dû tuer ma propre mère…

- Justement mon cher fils… Justement… Tu t’en veux… Tu es condamné à me tuer… Toujours, lorsque tu t’endormiras… Et puis, si tu venais à avoir une femme… L’Etoile dit que tu serais destinée à la tuer…


Lorsqu’elle eut fini de parler, Kitai-Hazure se matérialisa dans ma main. Je regardai ma mère, puis mon katana. Il ne me fallut pas longtemps avant de comprendre. Mon corps se mit à bouger de lui-même. Tentant de l’en empêcher, je regardai ma mère avec désespoir. Non, je ne voulais pas que cela se reproduise mais je ne pouvais en faire autrement. Ma lame se planta lentement dans son corps. Je laissai, une nouvelle fois, le corps mort de ma mère tomber au sol. Tombant à genou, en larme, je pris ma tête entre mes mains :

- Non… Non, non, non !

Je me réveillai réellement, brusquement, en sueur et ma cicatrice au torse émettait une douleur déchirante. Respirant bruyamment, je tentais de reprendre mon calme tout en supportant la douleur. Lorsque j’y parvins, je pu remarquer que le soleil était déjà haut dans le ciel. Je pris mes affaires et partit. Je tentai de me rendormir la nuit suivante mais le même cauchemar ce produisit. Je me suis entraîner durement afin de pouvoir reposer mon corps sans m’endormir mais le repos de mon esprit reste une épreuve. Une épreuve que je dois affronter chaque fois, lorsque le sommeil fini par triompher. »


Les Répercussions


« Vous vous dites que c’est sans doute tout… Détrompez-vous ! Ce traumatisme à laisser une profonde plaie psychologique… Trop profonde peut-être pour guérir un jour…

Les jours s’enchaînait sans plus de problème. L’époque que j’avais connue n’était plus et il fallait m’y faire. Réunissant un maximum d’information possible, je repris mes activités. Malheureusement pour moi, les primes ne courent pas les rues. J’en trouvais tout juste assez pour pouvoir subsister, même les contrats de mercenariat étaient quasi-inexistants. Je finis par me reformer un réseau d’informateur, d’accord, ceux-là, je dois les payer pour chaque info mais si c’est pour survivre, je n’ai pas le choix. Je m’étais habitué à ce mode de vie, mais, il fut gravement perturber. Pas par quelqu’un mais à cause de moi. Vous vous souvenez de ce cauchemar qui me hante ? Eh bien dites-vous qu’il en est la base. Plus je le revivais, plus l’aura menaçant qui entourait ma mère ce fit présent, me terrifiant de plus en plus à chaque sommeil. Je pensais que cela ne me toucherais que lors de mon repos, mais, il en fut autrement. Un jour, je fus contacter pour un contrat de mercenariat, le rendez-vous fut fixer à midi dans l’auberge. Je m’y étais rendu en avance, attendant mon employeur, je sirotais quelques verres d’hydromel, puis il arriva… Enfin, elle arriva. Je ne l’avais pas vus entrer, l’esprit trop occupé à vider mon verre. Elle posa face à moi, je relevai alors la tête lorsque je réalisai qu’il s’agissait d’une femme, mon corps se mouvait de lui-même, me plaquant contre le mur derrière moi et braquant mon arme sur elle. Elle était aussi surprise que moi par ma réaction, mon corps tremblait comme une feuille. Pourquoi ai-je peur d’elle ? C’est la question que je me suis posée. Je me suis alors rappeler les paroles de l’esprit de ma mère :

- Si tu venais à avoir une femme… L’Etoile dit que tu serais destinée à la tuer…

C’est de ça que j’avais peur. De me rapprocher d’une femme, de l’aimer et un jour ou l’autre… De la tuer. N’importe qui seraient détruit à l’idée d’une telle pensée. Vous trouvez quelqu’un pour qui vous êtes prêt à donner votre vie mais un jour, vous la lui prenez. Je rengainai tant bien que mal mon arme, je m’inclinai devant elle, puis je sortis de l’auberge. Une fois dehors, je tentai de me calmer. Tout irait bien, du moment que je n’aime pas une femme. En repensant à nouveau aux paroles de ma mère, je tremblai légèrement. Cette pensée c’était inscrite de force dans mon esprit et à chaque fois que je croisais une femme, mon corps m’éloignait d’elle. C’est encore le cas aujourd’hui, les femmes me prennent souvent pour la dernière des ordures mais cela me conviens, ainsi je n’aurais jamais à tuer celle qui oserait devenir ma femme. Mais malgré cette pensée, je sais que je ne pourrais résister, un jour ou l’autre, à l’envie de former un foyer. Je n’ai alors qu’une solution, tenter de vaincre ce mal. Aussi, je tiens à vous faire part de quelque chose d’assez étrange concernant mon cas… Même si je n’arrive plus à me contrôler face à une femme, si ma cible en est une, mon corps répond parfaitement normalement. Pourquoi ? Peut-être l’adrénaline ou bien… La joie du combat… Cela restera un mystère. »


Un don maudit


« Malgré ma peur et mon insomnie naissante, je devais continuer d’aller de l’avant. Ce fut sans compter sur un don que je développai, sans doute suite à ma mort.

Ma nouvelle vie suivait son cour. Mercenariat, chasse de prime, cauchemar, rencontre mouvementées, bref ! Tout cela semblait se ressembler et former une certaine monotonie. Je n’avais pas horreur de la monotonie mais je n’étais pas du genre à l’accepter pour autant. Sur ce point, j’allais être servi. J’avais, lors d’un jour de repos, entrepris de revoir mon père. Je ne me faisais pas de fausses illusions, je savais qu’il devait être mort. Me dirigeant vers le cimetière, je me baladais hasardeusement à la recherche de la tombe de mon père. Après environs six minutes, je tombai enfin devant. M’arrêtant, les mains dans les poches, je fixai un moment, la pierre gravée de son nom : « Ici gît Helyo Vestalis. » Tss… Pourquoi je venais le voir ? Il n’a jamais été là pour moi, trop occupé à vouloir combler le moindre de mes désirs en travaillant sans relâche et sans se reposer.

- Salut p’pa… Ça fait longtemps…

Je restai silencieux en fixant la pierre tombale. Est-ce que je devais lui avouer ? Que j’avais retrouvé mère et ce qui s’en était suivi ? Si j’avais survécu à notre affrontement, père et moi aurions été détruits et cela aurait été long de panser cette plaie.

- J’ai… Quelque chose à te dire… Ça risque d’être dur à entendre mais je pense qu’il faut que tu sache… Alors voilà, j’ai retrouvé m’man… Le seul problème, c’est que ce fut dans le cadre de mon travail…

Même si les lieux restaient imperturbables, je savais qu’il devait pleurer mais également me dire que j’ai fait ce que j’avais à faire. Serrant les dents sans détourner le regard, des larmes commencèrent à perler sur mon visage.

- P’pa… Dis-moi pourquoi… Pourquoi a-t-il fallut que cela se passe ainsi ? Pourquoi j’ai dû vous perdre ? Pourquoi ai-je été obligé de vivre sans mes parents ? Pourquoi ?! Dis le moi !

J’avais saisi la tombe à deux mains, le visage noyé sous un torrent de larmes. Je craque rarement mais là… N’importe qui aurait craqué… Le front posé contre la pierre, j’hurlais mon désespoir et ma peine. Cela ne ferait que me soulager, rien de plus. Rien ne serait atténué, au pire, cela le serait juste sur le coup. Après quelques minutes, je me relevai, les yeux rougi comme mon visage.

- Merci p’pa… Je pense que ça va mieux maintenant…

- Tu es sûr Nath ?

- Oui… Je t’assure…


Ça y est, je commence à avoir des hallucinations et à voir le fantôme de mon père… Et aussi ceux des autres morts… Non… Ce n’était pas qu’une hallucination. C’était bien réel. Je reculai de deux pas en tremblant. Depuis quand ? Depuis quand je pouvais voir et parler avec les morts ?

- P’pa… Je suis en plein délire là… Non ?

- Non Naht… Ceci est bien la réalité.

- Comment peux-tu en être sûr ?

- Aucune idée… Je le sens, c’est tout.


C’était du délire. J’avais dû manger un truc pas frai ou alors j’étais bon pour l’asile. Pourtant, il disait vrai. Tout me semblait plus que réel. Portant une main à ma tête, je souris faiblement à mon père fantomatique.

- Content de t’avoir revu… Mais je crois que je ne me sens pas bien… Je reviendrais une autre fois…

- Bien… Je t’attendrais… Au revoir Nath…


Je quittai le cimetière rempli de fantôme pour me diriger vers l’auberge la plus proche. Aussitôt ma chambre louée, je m’y dirigeai et m’étala sur le lit. J’avais mal au crâne, très mal même, peut-être les conséquences de ce pouvoir inconnu… Voir les morts… C’était à la fois perturbant et réconfortant. Il me fallait le maîtriser au plus vite, manquerais plus que les fantômes des types que je butais reviennent me hanter, j’ai déjà ma mère pour ça.


Conclusion


« Voilà… À présent tu connais mon histoire. Sache que si je suis encore en vie, je tenterai tout pour retrouver ce journal et je le récupérais à n’importe quel prix. Enfin… Je tiens à t’informer sur certain point. Si l’idée de travailler avec moi te traverse l’esprit, oublie… Je travaille uniquement en solitaire pour plusieurs raison : premièrement, je suis plus à l’aise en solo. Deuxièmement, il faudrait diviser la récompense en part égale. Troisièmement, je refuse de devenir ami avec un partenaire dans le milieu. Quatrièmement, je refuse de perdre un partenaire, ami ou non… C’est tout ce que je peux vous dire… Si t’as lu jusqu’ici… Eh ben à présent… Ferme se journal… Je sais que tu meurs d’envie d’en savoir plus sur moi, mais se journal ne contient pas plus d’information… La seule chose que tu devras te rappeler de ces lignes… Le nom de Nathaniel Vestalis, alias « Glyph » et que je ne suis pour personne d’autre que moi-même… »


Journal de Nathaniel Vestalis, alias « Glyph »



   
Un contrat, c’est un contrat. Quand on en prend un, il faut aller jusqu’au bout.
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SEXE • Homme
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Lyra Wainwright

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MessageSujet: Re: Nathaniel Vestalis   Nathaniel Vestalis Icon_minitimeLun 18 Jan - 19:12

Bon sang... Ta prez... Je l'aime *^* Tout est en ordre, tu as bien respecté la race des rôdeurs ^^ tu vas pas tarder à être validé! Bienvenue sur le forum ^^
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Lyra Wainwright

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MessageSujet: Re: Nathaniel Vestalis   Nathaniel Vestalis Icon_minitimeLun 18 Jan - 19:15



Bonjour/Bonsoir, petit nouveau, et bienvenue sur Triforce Legend. Tu as bien lu le règlement, ta présentation et ton avatar sont aux normes alors je t'informe que tu es validé(e), tu peux donc dès à présent crée ta propre fiche de liens, demande de RP et donc RP, ainsi que participer à l'espace détente du forum ! Comme dès ton inscription, tu peux bien sûr passer par la CB, promis on ne mord pas. Si tu as besoin d'aide n'hésite pas à envoyer un MP à une personne du Staff. Amuse toi bien sur le forum ! ♥
Le Staff.

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Alicia

Alicia


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MessageSujet: Re: Nathaniel Vestalis   Nathaniel Vestalis Icon_minitimeMar 19 Jan - 17:34

Bienvenue sur le forum ! Nathaniel Vestalis 718183921
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MessageSujet: Re: Nathaniel Vestalis   Nathaniel Vestalis Icon_minitime

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