Créatures de l'eau. [PV Jun]

Messages : 15 Rubis : 160 Date d'inscription : 19/12/2015

Créatures de l'eau

Jun
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Ymir


Ma truffe collée au sol, je sens chaque brun d’herbe, chaque petit grain de terre, chaque petit caillou se trouvant à ma portée. Parfois, je fus obligé de relever la tête pour éternuer à cause de trop pleins de saletés s’étant logées dans mes narines. Je n’aime pas vraiment pister comme un chien mais disons qu’aujourd’hui, j’y suis obligé pour rejoindre Alicia. Je ne sais pas du tout ce qu’elle me veut, mais j’espère qu’elle ne m’appelle par pour rien. Ainsi, comme nous ne somme pas liés, je n’ai aucune idée de l’endroit où elle se trouve, comme à chaque fois. A force, j’ai pris l’habitude de la pister avec l’odeur qu’elle laisse derrière elle. Encore faut-il que je daigne trouver là où elle est passée. Aujourd’hui à l’air d’être une excellente journée car depuis déjà plusieurs kilomètres, je sens son odeur à pleine truffe ! Je me mets à courir en direction de je ne sais où. Depuis que je suis devenue son « loup de compagnie », j’ai pu arpenter divers endroits que je ne connaissais pas avant. Je m’arrête net après quelques minutes pour humer l’air frais. Mes yeux se laissent attirer par une cascade au loin. Mon instinct animal me dit qu’il y a quelque chose que je cherche au sommet de celle-ci. Ni une ni deux me voilà déjà en pleine course pour contourner le lac et sauter de rocher en rocher pour atteindre de haut de la cascade. A plusieurs reprises, je manque de tomber à cause de pierres pas assez solides. En arrivant, le vent fort me surprend presque. Ce n’est pas un vent froid, mais lourd. Je n’aime pas vraiment ce genre de climat. Avec mes longs poils, ça me donne plus chaud qu’autre chose. Je me rends compte que j’ai complètement perdu la piste d’Alicia. Ça ne m’étonne même pas avec un vent aussi fort. Ma truffe est complètement inutile maintenant. Ce dont je suis sûr, c’est que ce bipède qui me sert de maitre n’est pas loin d’ici. Je n’ai plus qu’à la chercher avec l’aide des mes yeux. Au loin, un peu dissimulé par la broussaille, j’aperçois une sorte de grotte. Par curiosité, je m’y approche et rentre même à l’intérieur. Je suis assez surprise de ce que j’y trouve. Un grand cercle d’eau. C’est peut-être banal, mais intriguant. J’ai l’impression que l’eau est délicieuse. Peut-être pourrais-je en laper juste un peu. Sans m’en rendre compte, me voilà déjà au bord. Je baisse la tête et laisse ma langue la goûter. Erk. Finalement cette eau, pourtant très clair à un affreux goût de poisson ! Je tousse et fixe le liquide. J’ai l’impression de voir quelque chose de flou au fond. Bien que je n’aime pas plus que ça faire trempette, je décide de plonger entièrement ma tête dedans et d’ouvrir les yeux par la même occasion. Tout un village dans l’eau. Tout de suite, je percute. Ce lieu ! C’est bien sûr la cachette des Zoras ! D’un coup, deux mains palmées me prend le visage et essaye de m’attirer dans les profondeurs. Je me débats, enfonçant les griffes de mes quatre pattes dans le sol. Mon souffle commence à manqué. Finalement, j’arrive à me défaire de l’emprise de l’habitant marin. Je sors ma tête de l’eau et respire bien fort. La pire mort serait celle d’être noyée ! « Foutus Zoras ! » Dis-je en grognant. Je sens une odeur étrangère. Comme mon museau vient d’être aspergé d’eau puante, je ne sais pas trop si l’odeur de l’inconnu n’est pas un peu modifier. Peut-être est-ce Alicia. Si elle m’a attirée ici pour qu’on me noie, je la déchiquète en mille morceaux ! « Alicia, c’est toi ? »
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Shanzi
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En remontant la cascade donnant sur le lac Hylia, en traversant la grotte et un bâtiment de cristal, on trouve en grand cercle d'eau, abritant le village Zoras. C'était dans ce lieu bien étrange que se trouvait Jun.

Venant de terminer sa mission d'assassinat, il nettoyait son arme tachée de sang. Avait-il seulement conscience que ce qu'il faisait été mauvais ? Que tuer était un acte abominable ? Non, sans doute pas. Après tout, il avait grandi pendant la guerre, et avait dû tuer pour survire. C'était son train-train quotidien. Et puis, il avait toujours côtoyé les morts depuis sa plus tendre enfance. Alors un de plus, un de moins...que cela pouvait-il faire ? Rien pour Jun. Si seulement Yue était là, il aurait pu le raisonner, et lui faire oublier les âmes perdu quelques instants. Mais il n'était pas là, pas encore.

Rangeant soigneusement sa fine lame tranchante, il laissa le corps derrière lui. Finalement, il n’avait pas eu besoin de le tuer avec l’un de ses armes : il avait eu uniquement besoin de le prendre par surprise, le blessant au point de laisser couler le liquide vital rouge avant d’utiliser un feufolet pour le consommer de l’intérieur.

Ne voulant pas rester ici plus qu’il ne le faudrait, il prit le chemin inverse. Il aperçut alors une de ses créatures aquatiques essayé de noyer un animal. Plissant des yeux, il distingua une fourrure blanche, un museau, puis une lumière éclaira son esprit : c’était un loup ! M’approchant de celui-ci, le Zoras partit, laissant le loup sortir de l’eau.

« Foutus Zoras ! grogna-t-il. Alicia, c’est toi ? »

Jun regarda l’animal droit dans les yeux. Il avait de grand yeux doré, le fixant farouchement de mécontentement. Jun lui fut surprit. Depuis quand les loups parlaient ? Cependant il ne fit aucune remarque : il discutait bien avec les morts, lui ! Pourquoi reprocherait-il cette capacité étonnante alors que lui était capable de choses quelque peu…anormales pour le commun des mortels. Communiquer avec les morts ! N’était-ce pas quelque chose de très courant ?

« Tu ne crois pas que si j’étais une fille je le saurais ? Je sais que j’ai les cheveux longs mais tout de même… remarqua Jun, amusé. »

S’agenouillant devant l’animal, il tendit la main jusqu’à sa fourrure avant de le caresser doucement. Que faisait un tel être dans ce lieu ? Le regardant avec affection, il lui fit un petit sourire, un faux-sourire comme il savait bien les faire : il n’avait pas réellement souri ou rit depuis ce jour-là. À croire que cette blessure ne s’était pas totalement fermée.

« Que fais-tu seul ici ? Ce n’est pas prudent, tu sais, dit Jun doucement. »

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Mes yeux jaunes perçants se perdent dans ceux d’un parfait inconnu. Mon odorat m’a vraiment fait défaut cette fois-ci. Me voilà prise par surprise ! Je n’aime pas ce genre de situations, celles où je ne suis pas le maître du jeu. A vrai dire, je ne sais pas vraiment comment réagir, là maintenant. Alors dans un premier temps, je juge du regard mon interlocuteur. Des cheveux longs, noirs, des yeux bleus foncés et une taille qui n’égale pas la mienne. En effet, avec mon plus de deux mètres de hauteur, je suis généralement assez confiante face à tout bipède. « Tu ne crois pas que si j’étais une fille je le saurais ? Je sais que j’ai les cheveux longs mais tout de même… remarqua Jun, amusé. » J’arque un sourcil –enfin, façon de dire puisque je n’en ai pas-. Oui, j’ai bien vu que ce n’était pas une fille malgré son importante crinière. Machinalement, je m’éloigne du cercle d’eau. Je n’ai pas spécialement envie qu’un de ces spécimens marin profite que j’ai le dos tourné pour m’attirer dans les profondeurs de leur village dégoutant. Je n’ai pas spécialement peur d’eux, mais dans l’eau, je ne pourrais pas me défendre à ma guise. Tout en surveillant du coin de l’œil, ce qui tout à l’heur à faillit me coûter la vie, je continue de fixer l’homme devant moi. Celui-ci vient alors s’agenouiller et poser sa main sur ma douce fourrure. C’est bien là première fois que quelqu’un essaie de me caresser comme si c’était la chose la plus normal du monde. Généralement, les autres créatures préfèrent garder leurs membres loin de la portée de mes crocs. Je recule pour que sa main ne frotte plus mon pelage. Je n’aime pas être prise pour un chien. « Ce n’est pas très poli de toucher la fourrure de quelqu’un sans son autorisation, jeune homme. Si l’envie m’avais prise, j’aurais pu croquer ton bras. » Dis-je avec nonchalance. « Que fais-tu seul ici ? Ce n’est pas prudent, tu sais, dit Jun doucement. » Je me mets à rire doucement, laissant apparaître mes crocs souillés par le sang de mes victimes. Pas prudent, me dit-il ? Cela me fait bien rire. « Oh, tu sais humain, si j’étais prudente, la vie serait bien ennuyante pour la pauvre louve que je suis. Toi, que fais-tu ici ? Tu es venus pêcher le Zoras avec ton épée peut-être ? »
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Shanzi
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L’animal s’éloigna. Apparemment, il n’aimait pas qu’on touche à sa fourrure, allez savoir pourquoi. C’était un très grand loup, d’un peu plus de deux mètres, à la fourrure blanche. Imposant comme il était, il faisait peur, mais surement pas à Jun. Lui, il avait peur que d’une seule chose, et ce n’était pas d’un loup beaucoup plus grand que les autres. En même temps, ayant vécu les atrocités de la guerre, on ne pouvait pas vraiment lui en vouloir.

-Ce n’est pas très poli de toucher la fourrure de quelqu’un sans son autorisation, jeune homme. Si l’envie m’avais prise, j’aurais pu croquer ton bras.
-Dans ce cas-là, croque mon bras.

Jun était sérieux, trop sérieux pour que ce soit une blague. Il n’avait pas voulu revivre, pas sans sa famille, pas sans son frère. Et puis, même avec eux il n’en avait jamais eu envie. C’était contraire au cycle de la vie. C’était impensable. Personne ne devait revenir de la mort ! Or, il faisait partie de ces personnes maudites, revenu de sa tombe. Alors qu’il soit blessé ou même tué n’avait aucune importance.

-Oh, tu sais humain, si j’étais prudente, la vie serait bien ennuyante pour la pauvre louve que je suis. Toi, que fais-tu ici ? Tu es venu pêcher le Zoras avec ton épée peut-être ?

Une louve. Ce n’était pas un loup mais une louve. Mais comment Jun aurait pu le savoir ? Elle s’écarta de lui, et montra ses crocs où perlaient des gouttes de sang. Il sourit, désabusé. Ce n’était pas la première fois, ni la dernière qu’il était témoins de violence, sang et combat. N’avait-t-il pas vécu lui-même en temps de guerre ? Il fallait dire qu’il n’était plus vraiment habitué à la paix…

-Peut-être que oui, peut-être que non. ~

Il ne pouvait pas révéler à n’importe qui ce qu’il avait fait, même si ses yeux répondaient sans doute d’eux-mêmes. Oui, il avait tué un Zoras, mais c’était sa mission. Et puis, il s’était débrouillé pour qu’il souffre le moins possible. C’était son métier après tous, et il avait fait ça une grande partie de sa vie.

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La réaction de l’homme vis-à-vis de mes paroles n’est pas ce à quoi je m’attendais. D’un grand sérieux, il me dit tout simplement de lui mordre le bras. Surprenant. D’où sort-il ? Est-il fou ? Je n’ai pas souvent affaire aux bipèdes et pourtant, il me semble qu’ils ne sont pas suicidaires. Soit, cet être-là est plutôt intéressant. Je commence à fouetter l’air de ma queue pour montrer mon excitation. L’inconnu me diverti plutôt bien au point que je ne me souvienne même plus de mon objectif. « Comme tu es bizarre. Je marque une petite pause avant de reprendre. Peut-être un autre jour, je laisserais mes crocs goûter ta chair. Assure-toi de ne pas mourir avant que je ne puisse le faire. » En parlant de mort, j’ai l’impression que toute la grotte est imbibée par l’odeur du dessèchement, de la pourriture. Ce parfum, je ne le sens que rarement. Enfin, disons souvent mais que sur une seule personne. Alicia. C’est la seule que je connais qui porte cette odeur nauséabonde. Les autres ne semble pas la sentir, à par peut-être mes congénères, je n’en sais rien. Mais mon sens surdéveloppé de l’odorat me permet de sentir ce que d’autres sont dans l’incapacité de déceler. « Peut-être que oui, peut-être que non. » Ces paroles me sortent de mes pensées. Dans ses yeux, je ressens la réponse à ma question. Alors c’est donc ça ? Pourquoi tue t-il des Zoras alors que si ma mémoire est bonne, les peuples de ce monde sont en parfait harmonie. Enfin presque, si on compte l’armée de Ghirahim dont je fais partie. Soit, je ne connais vraiment rien de ce monde. Les bipèdes sont vraiment des spécimens étranges. Tuer leurs congénères… Quoique, mon dominant à bien faillit me tué. Mais il avait une raison, lui. « Je vois. Y a-t-il une raison à ton meurtre ? » Je m’approche doucement de lui et colle ma truffe froide à ses vêtements chauds. C’est lui qui pue autant que ma maitresse. Sont-ils de la même famille ? « Ton odeur est la même que la personne que je cherche. »
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-Comme tu es bizarre. Je marque une petite pause avant de reprendre. Peut-être un autre jour, je laisserais mes crocs goûter ta chair. Assure-toi de ne pas mourir avant que je ne puisse le faire.
-Comment puis-je tenir une promesse si je suis déjà mort?
murmura Jun, avec désinvolture.

Jun ferme les yeux, et se relève. Depuis sa curieuse résurrection, il avait pris la mauvaise habitude de vivre dans le passé. Mais qui pouvait lui en vouloir? Après tout, il était censé être mort, comme tous les autres. La guerre, le sang et la mort, voilà les trois mots qui régissait sa vie depuis très longtemps. C'était un soldat: il y avait été formé et il avait tout sa vie vécu comme tel.

-Je vois. Y a-t-il une raison à ton meurtre ?
-Une raison qui ne regarde que moi.

Jun ne dirait rien de plus. Mais on aurait presque put se demander s'il était totalement sain d'esprit. Non! Il n'était pas fou! Mais il était aussi à l'aise de parler de morts que de son livre préféré. Seulement, peu de gens savait qu'il en cotoyait tous les jours, que ce soit dans son métier que dans la vie quotidienne.

-Ton odeur est la même que la personne que je cherche.
-Alors cette personne côtoie également les morts.

Jun fronçait les sourcils. Une personne normalement constitué ne devrait pas avoir la même odeur que lui, parce qu'il sentait la mort. Etant enfant, on lui avait fait la remarque plusieurs fois. Et si au début il ne comprenait pas, il avait rapidement compris le pourquoi du comment.

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L’homme murmura quelque chose que je ne compris pas, car à ce moment là, je n’avais pas tendu l’oreille pour écouter une voix aussi basse. Je suis peut-être un loup et j’ai donc une bonne ouïe, mais comme pour tout le monde, je n’entends que ce que je veux. Je vois ses yeux se fermer, comme s’il repensait à quelque chose puis il se relève. Dans un même mouvement, m’a tête qui était baissée puisqu’il était accroupi, se redresse en même temps que lui. Je ne le perds pas une seconde du regarde. Je ne sais pas encore le fond de sa pensée, s’il à l’intention de m’attaqué ou pas. Peut-être essaie t-il de me faire baissé la garde en me parlant pour que, lorsque je m’y attends le moins, il me tranche la gorge d’un coup sec avec son sabre. « Une raison qui ne regarde que moi. » Me répondit-il. Je décide de ne pas trop m’attarder sur cette réponse car elle est suffisamment clair pour que je me taise à se sujet. Je me mets à tourner autour de lui, comme un loup affamé. Je hume l’air de la grotte avec curiosité. La réponse qu’il me donne par rapport à son odeur explique tout. « Ma maitresse est une femme ressuscitée. J’en conclus dont que tu l’es également. Peut-être l’as-tu déjà croisé. Quel est ton nom, pêcheur ? » Bien sûr, ce surnom faisait illusion au fait qu’il ait tué un membre du peuple hommes-poissons. D’un coup, je me stoppe net de tourné autour de lui comme s’il était une proie. Il commence à faire vraiment chaud dans cette grotte humide. De plus, j’ai l’impression que l’eau du cercle s’agite. Les Zoras n’apprécient surement pas notre présence en ces lieux. De plus, si l’inconnu a tué l’un des leurs, ces truites ne devraient pas tarder à s’en rendre compte et vouloir nous dépecer. « Ne serait-il pas temps de sortir de ce trou à rat ? J’ai bien l’impression que nous les avons quelque peu excités, les Zoras. » Dis-je dans un ricanement.
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La louve se mit à tourner autour de moi, comme si Jun était une proie à abattre. Elle huma l'aire, avec son museau. Jun l'observa, prêt à riposter si elle attaquait. Et s'il connaissait bien les réactions des morts, celle des animaux, surtout des loups géants de deux mètres lui étaient totalement inconnu.

-Ma maitresse est une femme ressuscitée. J’en conclus dont que tu l’es également. Peut-être l’as-tu déjà croisé. Quel est ton nom, pêcheur ?
-On me nomme Jun. Quel est ton nom, boule de poiles?

Pêcheur, hein? Jun eut un sourire ironique, ce n'était surement pas la première fois qu'il pêchait: parler avec les morts en était déjà un. Et puis, il avait de bonnes raisons pour avoir tué ce Zoras, des raisons que personne avait à connaître. C'était la conséquence des actes du Zoras envers lui.

L'eau se mit à crépité, et la louve se stop. Ça y est, les Zoras réagissaient au meurtre de l'un de leurs congénères. Jun soupira, il n'aurait pas dû s'attarder ici. Mais qu'est ce qui l'avait pris? Il valait mieux ne pas y penser.

-Ne serait-il pas temps de sortir de ce trou à rat ? J’ai bien l’impression que nous les avons quelque peu excités, les Zoras.
-Pourquoi me poses-tu la question, puisque tu sembles avoir la réponse?

Jun s'éloigna du cercle d'eau et prit le chemin du retour. Il ne fallait pas rester ici si on voulait rester en vie. Se cachant dans l'obscurité de la grotte, il partit le plus vite possible, sans pour autant courir. Il valait mieux se faire discret.

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Je grogne fort en entendant le surnom qu’il me donne. Je déteste qu’on se moque de moi. Je déteste que de la viande ose me prendre pour un simple mignon petit loup plein de poils tout doux. Je fronce les yeux puis colle mon front à celui de Jun, tout en le fixant. « N’appelle pas boule de poiles, une personne pour qui tu n’es qu’une vulgaire viande à mâcher » Dis-je en me léchant goulument les babines. Si les hommes-poissons ne s’étaient pas agités dans leur eau aux aspects délicieuse, peut-être que ce jeune homme et moi-même serions entrain de nous battre à cause de ma fierté trop grande. Mais le timing n’étant pas très approprié pour un combat, je décide de suivre Jun après qu’il m’est quelque peut remballer quand je lui ais dit qu’il valait mieux sortir d’ici au plus vite. Il me sort par les yeux celi là. Vite que je sorte de ce trou pour pouvoir aller auprès d’Alicia. Celle-ci doit d’ailleurs tapé fortement du pied. Combien de temps s’est écoulé depuis qu’elle m’a appelée ? Une heure peut-être. Espérons que ce n’était pas un appel à l’aide, en quoi elle est surement déjà morte. Je sens que je vais bien me faire engueuler tient. Je bouge activement la tête pour me libérer de ces pensés. Et bien, je me rends compte qu’en fait, je suis vraiment une grosse soumise. Un vrai chienchien à sa maman me dirait mes compagnons de meute s’ils me voyaient dans cet état. Tout comme le gars qui est en ce moment avec moi, je marche avec pour objectif d’être discrète, même si un énorme canidé comme moi est loin d’être invisible, surtout dans un endroit aussi étroit que cette grotte. Je commence à voir la lumière du jour et mes pattes, voulant absolument rencontrer la lumière du jour se mettent à trottiner activement vers la sortie. Je déteste être dans des endroits trop fermé alors cela va me faire un bien fou de retrouvé l’air frai de ma nature. Je jette un coup d’œil vers l’arrière pour voir si Jun est toujours sur mes talons. « Active-toi un peu ! » Dis-je agacé. Sur ce, me voilà libéré ! Ma fourrure se met à danser au contact du vent frais, mes narines se mettent à profiter de l’air qui n’est pas aussi humide qu’à l’intérieur. « Au fait, moi c'est Ymir. » Dis-je en regarde Jun.
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